ParUli Gellermann.
Les États-Unis occupent l’Irak depuis 2003. Après une guerre meurtrière – 600 000 morts, un pays détruit jusqu’à ce jour – dans laquelle les États-Unis ont violé évidemment le droit international, transformé le pays en abattoir et bombardé toute une région en un dangereux foyer de guerre, les criminels de guerre sont toujours assis dans un pays qui n’était pas islamiste avant l’invasion. Dans ce pays, les Etats-Unis continuent à assassiner. Tout récemment encore, avec une attaque de missile ciblée sur le général iranien Qassim Soleimani près de l’aéroport de Bagdad. Dans les pays civilisés, on appelle cela un meurtre. Dans les médias allemands, le meurtre est appelé “tuerie”. Tuer est un vocabulaire qui est en fait réservé aux animaux. Peu importe, dit-on à la Tagesschau jusqu’à la Bildzeitung. C’était seulement un Iranien. En Allemagne, ils sont de toute façon considérés comme des terroristes. Ils ne sont pas assassinés, seulement tués.
Que les États-Unis dirigent un régime terroriste en Irak depuis 2003 ? Un régime qui touche essentiellement la population civile du pays. Bien sûr, les médias allemands dociles ne laisseront pas cela glisser au grand public. On vit confortablement dans les rédactions allemandes. Que l’armée allemande est impliquée dans la guerre américaine ? Qu’un nouveau mandat du Bundestag pour l’Irak de l’année dernière, camouflé par le mot “coalition anti-IS”, a envoyé divers avions de reconnaissance et ravitailleur allemands Tornado dans la guerre des USA ? Le rédacteur allemand s’en moque. Comme si tout était comme au début de la guerre en Irak, quand pas mal de médias allemands ont montré leur joie à propos de ce sujet. Les excuses des sympathisants allemands de la guerre contre Saddam Hussein sont, bien sûr, toujours en attente aujourd’hui.
Depuis des mois, on observe la guerre insidieuse des États-Unis contre l’Iran : D’abord les États-Unis rompent l’accord nucléaire avec le gouvernement iranien, puis des troupes et une unité de porte-avions sont transférées dans la région, enfin les défenses militaires de l’Iran attrapent un drone d’espionnage américain. Maintenant un général iranien de haut rang est assassiné sur les ordres de Donald Trump. Et pour que les Allemands stupides sachent aussi que tout va bien, le journal Bild titre le général Qassim Soleimani comme ” l’homme le plus dangereux du monde “. Le ministère allemand des Affaires étrangères garde le silence sur la légitimation dégoûtante d’un meurtre, mais en fait ” condamne ” les manifestants devant l’ambassade américaine à Bagdad. Comme si les États-Unis n’étaient pas un régime d’occupation en Irak, comme si leur propre ambassade était touchée.
Dans les prochains jours, on retrouvera certainement les défenseurs allemands de l’oligarque aux cheveux jaunes. Des défenseurs qui conduisent leur activité au cœur du mouvement pour la paix. Et de nouveau, ils innocenteront Trump et l’excuseront en tant que prisonnier de “L’État profond ” sans pouvoir donner le nom et l’adresse de cet État. Comme si Trump n’avait pas personnellement ordonné cet assassinat de Qassim Soleimani, comme si le Pentagone à Washington n’avait pas pris ses responsabilités et déclaré : L’attentat à la bombe a été ordonné par le président Donald Trump pour empêcher de nouvelles attaques contre les forces américaines – comme un ” acte de défense “.
Trump est fidèle à la tradition Obama-Clinton concernant l’Iran lorsqu’il laisse entendre que l’objectif de l’attaque contre le général iranien était de dissuader l’Iran de lancer de nouvelles attaques”. Les États-Unis continueront à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger notre peuple et nos intérêts dans le monde”. Il est clair que les États-Unis ont longtemps protégé leur peuple et leurs intérêts en Irak par le meurtre et l’homicide : la fuite, la faim, la corruption et la guerre civile sont répandues en Irak depuis 2003, depuis que les États-Unis y ont établi leur modèle de liberté. C’est le but de la politique étrangère américaine contre l’Iran. Et la chancelière allemande, qui a récemment rejeté l’exigence de la fin des sanctions américaines contre l’Iran lors de sa rencontre avec le président iranien Hassan Rohani, s’enfuit. Des sanctions qui agissent comme une arme, qui créent de la pauvreté et du chômage et qui visent à un changement de régime en Iran.
Jusqu’à présent, en utilisant les méthodes d’avant-guerre.
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Merci à l’auteur pour le droit de publication.
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Source de l’image : Twitter/Collage
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Cet article est paru sur le blog Rationalgalerie le 03 janvier 2020.
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